(Alta Frequenza) L’écrivain et cartographe Mikaël Bodlore-Penlaez, auteur de nombreux ouvrages dont l’« Atlas des nations sans État en Europe, peuples minoritaires en quête de reconnaissance »
(Francescu Maria Antona – Alta Frequenza) – L’écrivain et cartographe Mikaël Bodlore-Penlaez, auteur de nombreux ouvrages dont l’« Atlas des nations sans État en Europe, peuples minoritaires en quête de reconnaissance » affirme que la Corse est bien une nation dans Le Télégramme. L’auteur remarque que « les réactions épidermiques » après l’élection des nationalistes en Corse sont venues « de la part de l’arrière-garde souverainiste principalement représentée par Chevènement, Guaino, Philippot et Mélenchon ». Mikaël Bodlore-Penlaez regrette d’autre part que les sujets n’aient pas pu être développées sur le fond.
Pour l’auteur « le fait que la Corse soit une nation ne fait pourtant aucun doute. Elle en a tous les attributs. Une culture et une langue particulière mais surtout un sentiment d’appartenance fort des Corses à leur île, unie par une histoire riche. Intégrée à la France de force, la Corse était déjà une république en 1755 grâce à Pasquale de Paoli, et ceci bien avant la Révolution. Ainsi, nier l’existence d’un fait corse pose question. L’Allemagne fédérale, l’Espagne des autonomies, le Royaume-Uni des nations ont pourtant donné l’exemple de pays capables, parfois dans l’adversité, de reconnaître la diversité institutionnelle et linguistique » dit pour conclure Mikaël Bodlore-Penlaez.