(EUROPE1) Gilles Simeoni, le nouveau président depuis 10 jours du Conseil exécutif de la Corse était l’invité d’Europe 1 lundi matin. Il est revenu sur les quatre jours de violence à Ajaccio.
INTERVIEW – Quatre jours de violence à Ajaccio. Gilles Simeoni a réagi lundi matin sur Europe 1 aux quatre jours de violence à Ajaccio. Depuis le soir du réveillon, le quartier des Jardins de l’Empereur est en effet en proie à de violentes manifestations. Tout a commencé par un guet-apens tendu à des policiers et des pompiers le soir du réveillon. Trois d’entre eux ont été blessés et une manifestation de soutien s’est donc organisé devant la Préfecture d’Ajaccio le jour de Noël. Une manifestation qui a mal tournée puisque dans la soirée, une salle de prière musulmane a été vandalisée, des pages de Coran brûlés et un kebab incendié. Des actes unanimement condamnés par toute la classe politique, y compris, le nouveau président nationaliste du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui était notre invité lundi matin.
« C’est une coïncidence malheureuse ». Les incidents de jeudi soir en à Ajaccio sont concomitants avec l’arrivée de deux nationalistes à la tête de l’île, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni. Une lien que refuse de voir Gilles Simeoni lundi matin sur notre antenne, « c’est une coïncidence malheureuse et cette agression est une première. Ce qu’il s’est passé est condamnable et il faut le combattre politiquement. Maintenant, on se demande s’il n’y a pas une forme d’instrumentalisation pour tenter de mettre en difficulté celles et ceux qui ont été élus par le suffrage universel il y a une dizaine de jours » répond-il à tous ceux qui mettent en relation les incidents survenus à Ajaccio et sa récente élection.