(CORSE MATIN) Entre militantisme et musique, chants nationalistes et balades paysannes, l’Arcusgi a marqué 30 ans d’histoire de la chanson corse. A l’aube de leur prochain album, son leader Louis Franceschi fait le bilan
Drapeau basque accroché, sigle de l’IRA en évidence, Makila (bâton de marche basque) suspendu au-dessus du comptoir du restaurant « A scudella », annoncent le tableau. Dans cet établissement de la rue Pino, c’est le patron, Louis Franceschi qui sert les clients. Mais nous ne sommes pas là pour parler gastronomie ou accueil touristique. Mais plutôt musique à travers une page d’histoire de la Corse. Une période symbolisée par 30 années de lutte du groupe l’Arcusgi.
Par la voix, les instruments ou le message véhiculé, ce groupe mythique a marqué les Corses et le public en général. « So Elli, Resistenza, l’arcusgi di Pasquale », des titres intemporels, imprégnés dans l’esprit des insulaires. Portés par une âme, les arquebusiers de Paoli sont l’antithèse des groupes commerciaux. C’est aussi le secret de cette longévité. Cette double casquette, politico-musicale.
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