(CORSE MATIN) L’intronisation des nationalistes, le 18 décembre dernier, à l’Assemblée de Corse n’est pas passée inaperçue sur le Continent. Florilège de réactions indignées et pour certaines, caricaturales
Le gouvernement doit réagir. Tel est le message qu’ont voulu passer plusieurs personnalités politiques, essentiellement de droite, suite à la journée de jeudi à l’Assemblée de Corse. La prestation de serment en langue corse sur « un livre qui n’est pas du tout le code civil », comme le soulignait Le Monde, ainsi que la demande du retour des prisonniers politiques, ont délié les langues.
Les réseaux sociaux ont accueilli un florilège de réactions indignées : « La langue de la République est le français », écrivait ainsi Alain Juppé qui rappelait sobrement l’article 2 de la Constitution. Sans surprise, Jean-Pierre Chevènement, se déclarait « choqué » ; François Fillon, de son côté, dénonçait une « insulte » et exigeait « une réaction claire » de l’exécutif. « Le gouvernement doit réagir ! La République française ne peut pas se laisser piétiner en Corse », renchérissait Bruno Retailleau, élu à la tête de la Région Pays de la Loire et président du groupe Les Républicains au Sénat.
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