(Alta Frequenza) Jean-Christophe Angelini occupera un poste clef au sein du nouvel exécutif de Corse. L’ADEC ce n’est pas rien, car c’est là que se définit en très grande partie le développement économique de l’île.
(Frédéric Bertocchini – Alta Frequenza) – Jean-Martin Mondoloni, élu sur la liste de droite dans la toute nouvelle assemblée de Corse, a réagi aujourd’hui, dans un long communiqué publié sur sa page facebook, suite au matraquage médiatique dont est victime Jean-Guy Talamoni depuis quelques jours. S’adressant, « aux censeurs », l’élu territorial considère que « les critiques dont (Jean-Guy Talamoni) fait l’objet depuis son installation paraissent excessives et infondées ». Pour Jean-Martin Mondoloni, « le discours qu’il été donné d’entendre depuis les bancs de l’Assemblée était celui d’un homme fidèle à son idéal et contenant avec dignité son émotion, un homme rattrapé par son destin et repris par l’Histoire. Celle que des hommes ont écrite avec des larmes et du sang. Celle que les Corses veulent désormais écrire à l’encre de l’espérance ». L’élu explique aussi que, à « ceux qui se sont indignés sans retenue, élites bien pensantes, opportunistes de tous bords ou censeurs, (il est) utile de réaffirmer que la langue corse n’est pas un simple régiolecte ».
Pour Jean-Martin Mondoloni, « la langue corse, n’est pas (…) un motif de repli insurrectionnel aux relents d’indépendance mais tout au contraire un objet de cohésion sociale et un facteur d’ouverture sur le monde ». Enfin, l’élu avoue avoir ressenti « souffler un vent de liberté et compris que les Corses réclamaient bien plus qu’une simple alternance » le soir du 13 décembre dernier.