Aujourd’hui, notre organisation syndicale, constate que:
- La réunion de négociation de lundi en préfecture de Marseille à été inutile, avec l’absence du gouvernement et de l’actionnaire Transdev
- que la journée d’hier n’a pas connue de négociations
- et que la réunion de ce jour avec Monsieur le Ministre des transports a tout simplement été annulée.
Ainsi, le STC accuse le gouvernement et Transdev de vouloir faire dégénérer le conflit en vue de liquider la SNCM.
Le processus juridique de redressement judiciaire voulu par les actionnaires Etat et Véolia / Transdev a permis au tribunal de commerce de Marseille de désigner un repreneur privé. Même si le choix de notre organisation syndicale passe par une solution publique, il faut aujourd’hui, pour préserver les emplois, créer des conditions de la reprise d’activité.
Face au mépris de l’Etat et de Transdev, nous n’avons d’autres choix que d’entrer en conflit afin d’apporter le plus nécessaire dans la lutte des travailleurs pour obtenir de réelles négociations.
Pour nous, celles-ci, qu’elles se fassent à Paris, Marseille, ou ailleurs sur la planète doivent avoir lieu le plus rapidement possible et déboucher sur un accord qui permette à ceux qui auront à quitter l’entreprise de partir dans les meilleurs conditions, et à ceux qui resteront de construire des conditions sereines afin d’exercer leur métier.