(Corse Matin) Le tête de liste de Rinnovu défend au Café Napoléon un nationalisme social et solidaire dans une Corse qu’il estime pauvre économiquement et en formation mais riche en spéculateurs et en chasseurs de subventions…
Qu’il est difficile de se démarquer dans la cacophonie nationaliste. Il y a bien les nationalistes modérés, eux-mêmes soumis à la polyphonie parfois dissonante de ses propres courants internes. Il y a bien les indépendantistes dont l’idéal affiché tient dans un nom : Corsica libera.
Et puis il y a le Rinnovu de Paul-Félix Benedetti. Les aspirations de Corsica libera, les grandes lignes de Corsica Libera et pourtant, une divergence qui perdure sur la forme et en coulisses. Le style Benedetti ne varie pas. Pas d’effet de manches, pas ou peu de sourires et un catéchisme nationaliste récitée de plus en plus à gauche – « solidaire » pour le Rinnovu. Une troisième voie pour trouver la sienne ? Ou une voie de garage ? Pour se démarquer encore plus des compagnons de lutte d’hier ?« Nous n’avons pas eu le choix, répond Paul-Félix Benedetti. Il s’agit aujourd’hui de regrouper autour des forces patriotiques car le clanisme et les archaïsmes ont beaucoup progressé en cinq ans. »
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