L’actualité des blogs politiques. Suite à l’épisode extrêmement tragique que vient de vivre la France au travers des massacres perpétrés à Paris, voici la réaction du député:
“L’horreur, le dégoût, la colère…Face à un tel mépris de la vie et de la dignité humaines ; face à un tel acte de barbarie, insensé et massif, je suis solidaire des victimes innocentes décimées dans l’horreur, de celles blessées ou rescapées, et de leurs familles. Bien sûr les premières heures, celles du choc et de l’effroi, doivent être consacrées au recueillement pour tous ceux qui ont perdu de manière aussi sauvage et inhumaine un être cher, injustement fauché par la barbarie et la folie meurtrière de fous fanatiques. En Corse comme ailleurs, les trois jours de deuil national sont naturellement respectés. Hier soir, ce sont les principes fondamentaux de toutes les civilisations qui ont été bafoués. Rien ne justifie un massacre pareil qui endeuille un pays, un continent, et au-delà, l’Humanité.
Il est temps de prendre conscience de la situation. Ce sont nos valeurs morales et humaines, nos libertés, nos démocraties qui sont attaquées. Face à ces crimes contre l’Humanité, il faut faire front. Des barbares portent atteinte à notre société en s’attaquant à notre jeunesse. Nous devons résister par tous les moyens à ceux qui nous ont déclaré la guerre. Sans retenue. Et ne pas s’en tenir à la seule action diplomatique. Ceux qui n’ont pas voulu travailler de concert avec la Syrie, l’Iran et la Russie se sont trompés. La bienpensance qui a prévalu jusqu’alors est dépassée parce que nous sommes tous en guerre. Une guerre totale. Il est temps d’éliminer par tous les moyens ceux qui se revendiquent de Daesch qui pour moi est la négation de la civilisation. Dans la détermination et l’union populaire, notre démocratie est forte. Soyons dans le temps de l’action. Ce n’est d’ailleurs pas que l’affaire de la France. C’est le monde libre qui est concerné. Pour résumer ma pensée, je paraphraserai un de nos plus illustres philosophes des Lumières, Voltaire, qui eut en son temps cette formule plus que jamais d’actualité: il faut « écraser l’infâme ». “