(Corse Matin) Des boutiques qui ferment, un centre urbain qui se vide à la tombée de la nuit, un déplacement de l’activité. Le constat peut être fait mais les statistiques qui permettraient d’étayer concrètement l’analyse font toujours défaut
Ce sont des données qui n’existent pas. Y a-t-il un effet mécanique entre l’ouverture de grandes surfaces en périphérie d’Ajaccio et la fermeture des commerces de centre-ville ?
François Gabrielli, le président de la chambre de métiers, le reconnaît. « Nous n’arrivons pas à obtenir de données chiffrées. Nous connaissons nos ressortissants, nous voyons ce qui se passe sur le terrain et les boutiques qui passent de main en main puis qui ferment définitivement. Nous voyons des commerçants qui prennent leur retraite et qui ne parviennent pas à transmettre leur affaire. Nous en voyons d’autres qui se démènent dans les difficultés financières alors que leur fonds est payé. Et nous voyons surtout que la tendance s’amplifie. Mais nous n’avons pas de chiffres », développe-t-il.
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