Que ce soit Mariano Rajoy à droite ou Rubalcaba pour les socialistes, l’idée d’un dialogue avec l’ETA après son cessez-le-feu de jeudi dernier n’est pas une priorité avant les élections dans un mois.C’est dans le contexte très particulier des élections anticipées du 20 novembre prochain, en Espagne, qu’est survenue l’annonce d’un cessez-le-feu définitif de l’organisation armée basque ETA, jeudi dernier, un évènement politique en mesure de peser considérablement sur le scrutin. A un mois de quitter sa place de chef du gouvernement, le socialiste José Luis Rodríguez Zapatero avait considéré que ce communiqué était « une victoire d’un Etat de droit », demandant au nouveau Parlement et au Gouvernement qui prendra son relais après le 20 novembre prochain de « conduire cette nouvelle étape », sur la base de « l’unité politique de tous les démocrates ». Le chef de la droite espagnole du Parti Popular, Mariano Rajoy, favori pour diriger le prochain gouvernement après les législatives, n’a pas fait dans la demi-mesure ce dimanche dans un entretien avec le journal catalan El Periodico, en rejetant « tout dialogue » avec l’ETA, malgré l’annonce de la fin de la lutte armée.
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