(Corse Matin) On ne peut pas encore écrire que sous Paul Giacobbi perce déjà Attila.
Mais on peut en revanche se poser la question : que restera-t-il, au soir du premier tour des territoriales, de l’herbe verte des quadras de la gauche qui avait poussé dans son sillon en 2010, sur les bancs de l’Assemblée de Corse parfois, dans les travées de l’exécutif souvent aussi ? Qu’adviendra-t-il en effet des Orsucci, Pieri, Luciani, Zuccarelli, de Gentili, Luccioni, de cette génération montante du bâbord insulaire dont on ne sait plus vraiment si elle est guidée aujourd’hui par une volonté d’émancipation, ou si le Prince ne l’a pas simplement abandonnée en chemin.
Cinq listes à gauche, avec celle des communistes et du front éponyme, ce n’est plus une offre plurielle, c’est une grande braderie. On aurait pu même en compter jusqu’à six si Tatti, au final, n’avait pas recyclé son ambition si grande pour une autre plus modeste certes, mais encore à sa portée, celle de septième équipier sur la liste Giacobbi, sauvé par le tri, lui qui le prône tant.
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