Les élections régionales approchent et la liste des sauveurs s’agrandit de jour en jour. Tous déclarent redonner espoir au peuple et aux travailleurs. Rien que ça ! Mais tous ces discours ne peuvent cacher la terrible tragédie que nous vivons.
Wi, la réalité est là. Toujours aussi cruelle jour après jour.
ONPARADI ADOULÈ !
Un pays gangréné par la misère, la pauvreté, le chômage de masse et la corruption où près d’un quart de la population est déclaré pauvre ;
Un pays où des capitalistes hôteliers continuent à licencier après s’être rempli les poches avec les aides publiques durant des années, avec la bénédiction des pouvoirs publics ;
Un pays où la majorité de nos enfants est au chômage comme en Guyane, comme en Martinique, comme à Mayotte, comme à la Réunion, comme en Nouvelle Calédonie ;
Un pays surnommé l’île aux belles eaux où l’eau ne coule plus au robinet… parce que l’argent réservé au remplacement des tuyaux a disparu ;
Un pays qui sent mauvais et un peuple empoisonné par l’invasion des sargasses « qui ne fait pas partie de la liste de hollande ».
Un pays où un patient peut mourir dans un hôpital non conforme aux normes parasismiques, dépourvu de personnels et de moyens adéquats quand les autorités de santé font un véritable chantage quant aux conditions de la reconstruction du futur CHU.
Un pays où certains ont décidé de réécrire l’histoire coloniale de la France, en remettant en question certaines vérités établies sur les souffrances endurées par notre peuple ; allant jusqu’à trouver des bienfaits au Code Noir tout en rendant le nègre responsable de sa propre situation.
Nous sommes devant une escroquerie sociale insondable par laquelle le « père de l’abolition des nègres » s’est efforcé de convaincre les maîtres de l’intérêt qu’ils avaient à libérer les nègres pour mieux les exploiter.
OU EN SOMMES-NOUS AUJOURD’HUI ?
De liberté, d’égalité, de fraternité entre les hommes : il n’y en a pas !
Au viol des corps enchaînés, dépecés par la chicotte, il s’en est suivi le viol des consciences, par le principe, libérées, mais par la réalité, aliénées.
Aucune manoeuvre politicienne ne saurait nous masquer les souffrances que nous subissons. Voilà pourquoi il nous faut nous mobiliser, il nous faut agir en masse contre les escroqueries de toute sorte !
Pour cela, le LKP continue à alimenter le débat et vous convie à PARTICIPEZ MASSIVEMENT A LA CONFERENCE DEBAT LE 16 OCTOBRE 2015 – 18H30 douvan Simityè Moul
L.K.P. Lapwent 08/10/15