(Corse Matin) L’armée serbe en déroute se replie vers l’Adriatique entraînant un flux migratoire de populations à la dérive qui échouent à Ajaccio où la solidarité s’organise malgré la guerre.
Pendant la Grande Guerre, la Corse bien qu’affaiblie par l’absence de ses forces vives appelées au front, et affamée par la pénurie à cause des menaces sur les navires de commerce, a su tel un bon Samaritain, partager le peu qu’elle possédait en accueillant sur son sol des milliers de réfugiés serbes et syriens.
Ils sont 750 « Juifs syriens » à débarquer à Ajaccio en décembre 1915, aussitôt installés dans l’ancien grand séminaire. Malgré l’importance de cet afflux inhabituel de population, la presse locale ne consacre qu’un petit écho à l’événement relaté en ces termes : « Répartis par familles dans des pièces vastes et bien aérées, ils ont reçu, grâce aux dispositions prises par M. le Préfet, tout ce qui leur était indispensable, et se montrent reconnaissants de l’accueil cordial qui leur a été fait.
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