(Corse Matin) Ils se sont mobilisés hier, pour le rapprochement des « prisonniers politiques », l’amnistie et plus particulièrement pour aborder le cas d’un détenu, Paul-André Contadini. (lien dossier, lien article, lien photos et vidéos)
À Ajaccio, les chants corses ont commencé vers 16 h 30. Le discours de Jean-Marie Poli, porte-parole de l’association, a débuté une heure plus tard. Au nom des militants et des élus nationalistes il a fait part de son indignation face au« déni de justice ». De manière moins directe qu’Emile Zola en 1898, ils se sont adressés au président de la République François Hollande, balançant une succession de « J’accuse ». Un « J’accuse » censé rappeler à « la France » qu’il existe des lois qu’elle serait la première à transgresser, selon l’association. Ils « accusent » notamment la garde des Sceaux, Christiane Taubira, de ne pas appliquer le code de procédure pénale et l’État de cautionner.
Parmi les dix « J’accuse » de Jean-Marie Poli figure celui de ne « pas respecter les multiples dispositions législatives françaises et internationales applicables à la France, concernant les prisonniers politiques corses. J’accuse la France d’être coupable de violation de l’article 8 de la convention européenne des droits de l’homme ». Cathy Bartoli se lève et s’accroche alors au pupitre. « Paul-André Contadini a perdu plus de 12 kg. Christiane Taubira a été informée par Jean-Guy Talamoni. Depuis, aucune décision ne s’est manifestée de la part du ministère de la Justice. Nous condamnons cette lamentable attitude, irresponsable et dangereuse », tonne la militante.
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