« En conscience, j’ai fait le choix d’unir mes forces à celles de Camille de Rocca Serra. Décider c’est regarder le réel, envisager le souhaitable et déduire le possible.
Regarder le réel : J’ai toujours défendu l’idée qu’il y avait la place pour deux courants de pensée à droite : l’un légitimiste plus proche des instances parisiennes, l’autre plus régionaliste que j’ambitionnais d’incarner. J’ai souhaité vivement que ces deux courants s’expriment à travers deux listes ; la situation née de la scission du conseil départemental de Corse du sud ne rendait plus ce schéma possible puisque l’espace politique à droite est cannibalisé et les chances de passer la barre des 5% pour rendre mon message audible étaient réduites à la portion congrue.
Envisager le souhaitable : J’ai souhaité que les valeurs et les idées que mes amis et moi-même avons porté depuis cinq ans soient au cœur du débat des prochaines années. Pouvaient-elles l’être dans l’ombre de la défaite ?
En déduire le possible : Le pragmatisme, la volonté d’union et la garantie d’exister pour ce que je suis m’ont convaincu de répondre positivement à l’offre qui m’était faite : figurer en troisième position sur la liste conduite par CDRS
Aux titres flatteurs qui parlent de ralliement je préfère traiter d’une alliance dans le respect des convictions de chacun avec l’assurance de préserver l’essentiel : sa liberté.
A ceux qui s’interrogent sur l’avenir d u mouvement que mes amis et moi-même avons fondé en 2010, je souhaite qu’Une Nouvelle Corse, depuis une nouvelle tribune et sur la base de ses propres valeurs, demeure une aventure collective qui influera, j’en suis convaincu, sur le paysage politique corse »
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