(Corse Matin) Si l’île ne figure pas sur le parcours maritime des réfugiés, l’Etat se prépare pourtant à une éventuelle arrivée massive de migrants en Corse. Explications
Naufrages en série et arrivées massives sur les rivages. Du côté de la Grèce et de l’Italie du Sud, le phénomène prend une ampleur inédite. On file au plus direct depuis les rivages d’Afrique et du Proche-Orient, on ne se risque pas vers la Corse, plus à l’Ouest.
« A priori, la situation géographique de la Corse ne la placerait pas dans la même position que d’autres îles méditerranéennes – Sicile ou îles grecques par exemple – par rapport aux voies maritimes de l’immigration », observe Christophe Mirmand, préfet de Corse et de Corse-du-Sud. Dans cette zone supposée à l’abri, l’État prend toutefois des précautions de sécurité particulières. Avec, en mémoire, l’arrivée inattendue d’un rafi ot transportant cent vingt quatre Kurdes accostant sur une plage de l’extrême-sud près de Bonifacio.
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