C’est l’histoire d’une structure préfabriquée de 200 m² qui attend un site d’accueil sur le campus. Entre l’obstacle de fouilles archéologiques et celui de la zone inondable, le projet traîne depuis 7 ans. L’idée de répondre à la demande étudiante et de prévoir, sur le campus, un lieu de vie et un point de chute de toute la vie associative existe depuis longtemps. « Je me suis saisi de ce dossier il y a 7 ans, s’exaspère Philippe Maroselli, directeur d’un Crous maître d’ouvrage du projet maison de l’étudiant. Mais j’ai le regret de constater qu’aujourd’hui encore, c’est l’Arlésienne ».
Certes, l’université de Corse n’en est pas à sa première aventure en matière d’infrastructures en proie à d’incroyables retards, mais là encore, le cheminement fait désordre, et le choix du site y est pour beaucoup sur un foncier universitaire déjà limité. Tout a commencé à proximité de la cité universitaire Grossetti, plus précisément au pied du vieux clocher de l’ancien couvent Saint-François. La maison de l’étudiant aurait pu y être édifiée, il a fallu renoncer pour des raisons archéologiques. Sur place, l’intérêt de fouilles prévalait sur toute autre considération. Dès lors, le Crous se rabat sur le campus Mariani et finit par envisager l’avenir de la maison de l’étudiant au pied de la cité universitaire Pascal Paoli 2, dans le prolongement de l’actuelle cafétéria. C’est là que le dossier va prendre une tournure encore plus rocambolesque.
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