Le statut de résidant corse prend de la consistance, par petites touches, au fil des discours des élus. Dans tous les cas l’assemblée de Corse aura un rôle décisif à jouer Élection de Jean-Christophe Angelini à Porto-Vecchio avec les voix de la gauche, intervention à l’Assemblée Nationale affirmant l’autonomie politique de l’île, prise de position en faveur du statut de résidant corse, en l’espace de quelques jours, Paul Giacobbi aura déplacé, à sa manière, c’est-à-dire tranquillement et par petites touches, les lignes du jeu politique.
Même s’il se défend de vouloir faire la révolution, il est clair que la démarche engagée aussi bien au niveau régional que dans la relation avec Paris va marquer un tournant dans l’histoire politique insulaire. Ceux qui n’y voient qu’une certaine forme d’opportunisme ou des effets de style risquent d’avoir des surprises. En témoignent certaines phrases qui bien que prononcées de manière pateline « L’autonomie cela veut dire fixer nos propres règles », « Si l’ensemble des terrains de la Corse n’appartient plus aux résidants corses, ça veut dire que nous ne sommes plus chez nous.
Le problème est d’une extrême gravité d’où l’importance des outils que l’on envisage de mettre en place » en disent long sur la détermination du président de l’Exécutif à trouver une solution politique aux problèmes de la Corse.
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