#Corse Stef confirme dans un communiqué son offre de reprise de la SNCM

Le groupe Stef, spécialisé dans la logistique du froid, a annoncé hier qu’il comptait déposer une offre de reprise de la SNCM, compagnie maritime en redressement judiciaire depuis novembre, avant une nouvelle audience devant le tribunal de commerce de Marseille.
« Le groupe remettra le 2 septembre une offre de reprise des activités de la SNCM. Cette offre fédère des acteurs français et européens reconnus dans le monde du transport routier et maritime », a annoncé Stef hier dans un communiqué, sans donner plus de précisions sur les autres participants à l’offre.

« Ils disposent ensemble des capacités professionnelles et financières adéquates pour sécuriser et développer les activités, tant avec la Corse, qu’avec le Maghreb », détaille la compagnie.

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Stef est déjà la maison-mère de La Méridionale, co-contractant avec la SNCM de la délégation de service public de continuité territoriale entre Corse et continent.

Le groupe n’avait pourtant pas déposé d’offre lors d’un précédent appel à candidatures, mais avait demandé au tribunal de commerce de Marseille de reporter sa décision, « estimant qu’aucun des projets proposés ne permet(ait) d’envisager l’avenir de manière pérenne ».

Le tribunal avait suivi la demande de Stef, et avait, le 10 juin, rejeté les trois offres déposées: celle de l’armateur Baja Ferries, celle d’un ancien directeur du port de Marseille, Christian Garin, et celle du groupe corse Rocca (transports routiers, immobilier et traitement des déchets).

Le lendemain, le président de Stef Francis Lemor avait annoncé son intention de fédérer « des acteurs de l’environnement maritime et socioprofessionnel, corse et provençal » lors « de deux tours de table » distincts: l’un portant sur l’activité liée au trafic avec la Corse avec quatre navires et l’autre sur les liaisons avec le Maghreb avec deux navires ».

Le directeur de ce projet est Eric Giuily — ancien président de Compagnie Générale Maritime et de la SNCM de 1992 à 1999, puis de l’Agence France-Presse de 1999 à 2000.

Le tribunal de commerce de Marseille doit examiner les nouvelles offres le 25 septembre.

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