(Corse Matin) La cité de Font-Romeu, située au coeur des Pyrénées catalanes, à quelques encablures de la frontière espagnole, accueille jusqu’à demain les Universités d’été de Régions et Peuples Solidaires (RPS), un parti politique composé d’élus et de représentants de petits territoires européens à forte identité rassemblés autour d’une doctrine qui refuse toute forme de centralisme étatique, y compris celle de l’Union européenne telle qu’elle existe aujourd’hui, qui produit des inégalités et ne permet pas aux jeunes de ces régions d’étudier, de se former et de travailler au pays.
Une philosophie qui prône en même temps la diversité culturelle à travers, par exemple, l’officialisation des langues. La Corse, qui avait accueilli à Venzolasca les dernières universités d’été, participe aux travaux avec, pour émissaire une délégation du PNC (Partitu di a Nazione corsa) conduite par François Alfonsi, ancien député européen et président de l’ALE, l’Alliance libre européenne (qui rassemble les régions de plusieurs pays, l’Espagne, la France, l’Écosse, l’Autriche, l’Allemagne, le Danemark, la Grèce, la Croatie, l’Italie, les Pays-Bas, etc.) et Fabiana Giovannini, conseillère territoriale Femu a Corsica.
Alors que l’île s’apprête à entrer de plain-pied dans la campagne électorale, la Corse est encore très loin de la situation politique à la sauce catalane, même si les récentes Ghjurnate di Corti ont commencé à dessiner les premiers traits d’une possible alliance entre Femu a Corsica et Corsica Libera.
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