Corse Matin du jour nous assomme d’une interview de Nicolas Sarkozy en direct de Murtolli la pension pour VIP fortunes. Le col de chemise ouvert la barbe naissante sa photo occupe une pleine page. C’est une première, et 20 000 signes au moins sur trois autres pages histoire de ne pas passer au travers.
La rigueur est de mise. Le maillot de bain les pieds dans l’eau avec Carlita et son deux pièces mannequin c’est pour bon pour Paris Match et les voisins du 16ème. Fini le glamour là on parle politique.
Nicolas a proposé à Camille de conduire une liste d’union et en désespoir de cause lui a imposé une déclaration commune avec José. Un code de bonne conduite pour pouvoir fusionner le moment venu. Pas d’anathèmes d’ici là puisque ce qui fait l’unité des Républicains est plus fort que ce qui les divise. La parole du sage vient le démontrer « lorsque l’opposition est laminée les divergences surgissent dans son propre camp ». Jean Jacques sera heureux de le lire.
L’investiture c’est donc pour plus tard peut être au second tour. Nicolas a trop d’amis en Corse notamment Laurent. Seul Sauveur est oublié. Les Républicains c’est comme avant l’UMP les mauvais comptes font les bons amis.
L’ancien ministre de l’intérieur, ex Président de la République ne veut pas laisser passer l’opportunité de l’alternance dans l’intérêt commun national et l’objectif stratégique, pour ce qui le concerne personnellement, de conquérir avant 2017 toutes les régions.
Les arguments ne manquent pas ils foisonnent un peu trop. Il aime la Corse et l’a beaucoup aidé quand il était en capacité de le faire. Ici il substitue au principe républicain de solidarité nationale celui de charité nationale antirépublicain. L’Etat dont c’est la responsabilité première ne veille plus à la juste répartition des richesses. Entre ses mains, il distribue la manne, l’argent du contribuable, a la tête du client.
Lui, qui traine dans les eaux turquoises de la anse de Murtoli, suffisamment de casseroles pour couler à pic, se présente sous une image de rassembleur des opprimés contradictoire avec l’ultralibéralisme dont il est l’archétype bling bling.
Michel Stefani
18 aout