(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – Il y a quelques jours, la ville de Porto-Vecchio signait avec le préfet de Corse un contrat de ville 2015-2020 ainsi qu’une convention de préfiguration du projet de renouvellement urbain d’intérêt régional, principalement à destination du quartier Pifano. Il s’agit de rénover le cadre de vie, le parc de logements sociaux ou encore d’aménager des espaces urbains.
Pour les nationalistes d’U Riacquistu di Portivechju, qui rappellent que ce quartier se caractérise par une précarisation croissante de ses habitants, celui-ci matérialise un développement économique « axé uniquement sur l’activité touristique et immobilière, sans maîtrise ni orientation ». Ce contrat de ville ne peut donc, pour eux, modifier en profondeur « les réalités structurelles de notre société ».
U Riacquistu prône plutôt une politique de création d’emplois et d’équilibre social, avec une place prépondérante faite à la langue et à la culture corse comme socle à la mixité sociale, à l’accès à l’éducation et à l’intégration des populations dites « d’origine immigrée ».