Le processus de résolution du conflit basque semble avoir pris un tournant ces dernières semaines. Professeur de Droit à l’université de Clermont-Ferrand et à l’UFR de Bayonne, spécialiste des processus d’autodétermination des pays d’Europe centrale, Jean-Pierre Massias publiera dans les semaines à venir un livre, Faire la paix au Pays Basque. Dans ces colonnes, il présente sont analyse sur le processus, à la veille de la Conférence internationale prévu lundi à Donostia.
Quelle est la portée de la conférence internationale pour la Résolution du Conflit au Pays Basque organisée lundi prochain à Donostia ?
C’est difficile à apprécier. C’est un élément supplémentaire dans la construction du caractère inéluctable du processus. Un processus qui s’appuie sur une base très importante. Mon analyse ne consiste pas à isoler tel ou tel événement, même si une conférence internationale, c’est très important et très symbolique. Mais il est important de noter qu’on a un certain nombre de signaux convergeants qui montrent que le processus est en train d’évoluer, très clairement, vers un enracinement social de la fin de la violence. En tout cas, l’enracinement social de la nouvelle stratégie, de l’Accord de Gernika.
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