(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Suite et fin des réactions enregistrées lundi à l’occasion de la visite du ministre de l’Intérieur en Corse.
Une visite qui n’a pas été à la hauteur des espérances de tous ceux, et ils sont nombreux, qui s’intéressent à l’évolution des dossiers importants concernant la Corse. Ce n’était pas l’objet de la visite, ce n’était ni le moment, ni l’endroit, mais les déceptions ont été nombreuses malgré tout après notamment le déjeuner dit républicain, qui a réuni la représentation politique principale de l’île et l’un des plus importants représentants de l’Etat..
Laurent Marcangeli a trouvé cette rencontre très intéressante, mais pas forcément du fait des échanges entrepris avec le ministre de l’Intérieur. Une autre personnalité était également présente, qui devrait jouer un rôle important dans la relation actuelle Corse – gouvernement.
Ecoutez le député-maire d’Ajaccio
Si Bernard Cazeneuve n’a pas été très loquace à propos de l’évolution des questions intéressant l’île, et notamment la toute récente loi NOTRe, Jean-Jacques Panunzi, lui, a dit des choses au ministre.
Ecoutez le sénateur de Corse-du-Sud.
Ce n’était pas l’objet de la visite, ce n’était ni le moment, ni l’endroit, mais les déceptions ont été nombreuses malgré tout après notamment le déjeuner dit républicain, qui a réuni la représentation politique principale de l’île et l’un des plus importants représentants de l’Etat.
Ecoutez par exemple Jean-Charles Orsucci, président du groupe de la majorité territoriale.
Même teneur dans le propos pour Camille de Rocca Serra, qui apparemment n’aura pas beaucoup appris de ces échanges avec le ministre de l’Intérieur.
Ecoutez le député de Corse-du-Sud.
Rencontre dinatoire pour les uns, apéritif pour les autres, échanges sympathiques, on était très loin dans les commentaires de considérations hautement politiques, mais ce n’était pas, paraît-il, l’objet de cette rencontre.
Parmi ces réactions à la visite de Bernard Cazeneuve, celle du président de l’Exécutif de Corse, Paul Giacobbi. Si celui-ci a donné sa langue au chat au moment de réagir au communiqué du FLNC, c’est d’une langue bien pendue dont il a fait œuvre au moment de tacler de petites phrases d’une ironie cinglante et détonante le choix de Femu a Corsica, qu’il n’a pas nommément cité, de pratiquer la politique de la chaise vide lors du déjeuner républicain.