(Corse Matin) Le 25 juin, le front de libération national de la Corse décidait « sans préalable et sans équivoque » de déposer les armes. Si la situation a évolué sur le plan insulaire, la réponse nationale tarde, un an plus tard, à se faire entendra.
Historique ». C’est l’adjectif choisi par le FLNC lui-même pour qualifier sa décision, son« pas courageux, plein d’espoir pour la lutte de libération nationale ». Il y a un an, jour pour jour, le « front » ou ce qu’il en restait après des années marquées par les divisions et les réunions, annonçait avoir « enclenché un processus de démilitarisation et une sortie progressive de la clandestinité ». Un adieu aux armes officialisé dans un communiqué de 14 pages et dans lequel l’organisation faisait le bilan de ses presque quarante ans d’existence à l’heure de la « clôture d’un cycle ».
Un message de changement, « fruit d’une longue discussion en interne », qui arrivait à la faveur de deux votes de l’Assemblée de Corse sur la coofficialité de la langue et du statut de résident. « Nouvelle étape », le processus de démilitarisation se voulait, au moment de son annonce, la base d’une « phase nouvelle » : fin de la lutte « militaire« et début de la« construction d’une force politique pour gouverner la Corse ».
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