(article du 19 juin 2015) N’en déplaise à nos lecteurs proche de France-Corse et de Chevènement, l’amnistie est au centre des préoccupations des élus toutes tendances confondues, il suffit pour s’en rendre compte de voir dans la centaine de mairie qui a validé une délibération en ce sens, pour s’en faire une idée.
De la même manière lors du vote à l’Assemblée de Corse, et au Conseil Départemental de Haute Corse qui pour la seconde fois s’est préoccupé du sort des patriotes incarcérés. C’est le site Corse Net Infos qui s’en est fait l’écho hier :
« Unanimité aussi pour la motion relative au rapprochement des détenus et à l’amnistie – problématiques fortes encore pendantes à l’heure actuelle et nécessitant désormais un règlement sur le fond – proposée par François Orlandi qui a demandé à l’assemblée « d’affirmer solennellement son attachement au règlement par une loi d’amnistie de la situation des détenus corses, d’inciter le Gouvernement à poursuivre le dialogue dans la droite ligne de la déclaration solennelle des élus de l’Assemblée de Corse et à privilégier désormais l’action, rappelant la disponibilité de la Collectivité départementale pour participer à la définition des modalités et du périmètre de ladite amnistie et de transmettre la présente motion au Gouvernement, à l’Exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse, au président de l’Assemblée de Corse, à l’ensemble des parlementaires de la Corse, aux Présidents des associations des maires de Haute-Corse et de Corse du Sud et au Président du Conseil départemental de Corse-du-Sud. »
Que faut il à l’Etat comme preuve de la légitimité de cette revendication ?
Environs 100 maires (à ce jour sur 360), l’Assemblée de Corse, et pour l’instant l’un des deux Conseil départemental ont pris position pour l’amnistie…
L’Assemblée de Corse a voté des motions et textes allant dans une évolution institutionnelle et pour un processus politique à la question Corse.
2017 sonnera le glas d’une solution politique en Corse, si rien ne change
I Scrianzati