Le P.N.C dénonce, avec la plus grande fermeté, la décision de la direction du centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis de supprimer la disposition d’un parloir prolongé par mois, pour les visites familiales.
Les prisonniers politiques Corses subissent déjà, pour la plupart, une double peine : la première est constituée par la privation de liberté ; la deuxième par l’éloignement géographique, et donc familial, au mépris des dispositions fondamentales de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et des engagements répétés, mais rarement suivis d’effets, de l’Etat Français.
Aujourd’hui cette décision de réduire mensuellement le nombre de parloirs prolongés ajoute encore à leurs souffrances et à celles de leurs familles.
Confrontés à cette nouvelle injustice et en signe de protestations, les prisonniers politiques Corses et Basques incarcérés à la prison de Fleury Merogis ont entamé, depuis lundi 15 juin, une grève de la faim.
A l’heure où l’Assemblée de Corse, a une écrasante majorité, se prononce en faveur du principe d’amnistie, et qu’un dialogue avec la chancellerie est de nouveau organisé sur le sujet, cette décision est d’autant plus incompréhensible.
Le P.N.C réaffirme son entier soutien aux patriotes qui ont décidé de mettre gravement en péril leur santé pour dénoncer une décision inique et bénéficier de conditions de détention décentes, conformes aux textes en vigueur.
PNC
Dossier « Parloir Prolongé » sur corsicainfurmazione.org