(Corse Matin) Chacun est toujours tenté de croire que les mots ont un sens. Initié dès le statut Defferre, ce pouvoir dévolu à l’Assemblée de Corse et renforcé par la loi de janvier 2002 n’aura fait que révéler son caractère fictif. Les élus territoriaux n’y voient que la marque d’un Etat jacobin
Qu’ils sont même parfois lourds de sens, tant il est vrai que l’adaptation législative et réglementaire semblait porter en elle les signes d’une mesure qui donne la main à une Corse soucieuse de maîtriser son destin. Adaptation législative et réglementaire, le fameux article L.4422-16 du code général des collectivités territoriales dans lequel les conseillers territoriaux auraient pu voir l’antichambre d’une autonomie avec le pouvoir législatif d’un parlement régional en tête de pont.
Treize ans après la loi de janvier 2002 relative à la Corse, laquelle laissait espérer la concrétisation de ce pouvoir d’adaptation, l’Assemblée de Corse mesure l’étendue du vide
LA SUITE SUR CORSE MATIN
TDR CORSE MATIN