La Corse connaît des heures plus apaisées que par le passé. Cette situation n’est pas étrangère au travail effectué par l’Assemblée de Corse depuis 5 ans bien que certains textes, dangereux et inefficaces, ont également été votés dont le statut de résident et coofficialité.
La sortie progressive de la clandestinité, annoncée il n’y a pas un an par un FLNC rejeté par la population et réduit par les services de police et de justice, a contribué à cet apaisement. Mais explicitement conditionnée à la satisfaction de revendications séparatistes, elle porte toujours en elle la menace inacceptable d’un retour de la violence politique. Ce chantage pèse sur les débats de l’Assemblée de Corse et sur le dialogue régulier que nous entretenons avec le gouvernement.
C’est pourquoi la question de l’amnistie, qui pourrait se poser en cas d’abandon définitif de la violence, constitue aujourd’hui encore une démarche prématurée.
Pour ma part, je suis convaincu que loin des surenchères idéologiques, c’est la poursuite d’une action résolue et efficace en faveur de son développement économique, social et culturel, qui permettra à la Corse de s’engager durablement sur la voie de la prospérité. »
Jean Zuccarelli