Suite au vote de ce jour limité aux seuls adhérents afin de décider des modalités du scrutin
pour élire le nouveau bureau du STC il en ressort :
Inscrits : 280
Votants : 144
Nul : 0
Liste : Gabrielli / Canessa : 142 voix
Liste : Castagnoli / Cordemily : 2 voix
Au vu du résultat le scrutin se déroulera donc de la façon suivante :
– Scrutin le jeudi 28 mai 2015 de 6h30 à 15h30 dans les locaux du pavillon B.
– vote à bulletin secret,
– passage systématique par l’isoloir,
– utilisation d’une urne,
– bulletins et enveloppes comme dans toute élection disponible au vu et aux sus de
tout le monde.
– Dépouillement de 15h30 à 17h30 le jeudi 28 mai 2015
La liste du bureau qui sortira en tête au dépouillement représentera dans sa globalité la
section STC Castellucciu.
Nous tenons à remercier fortement les militants qui se sont déplacés nombreux malgré un
créneau horaire et un délai aussi resserré et ne doutons pas que cet effort sera renouvelé
lors de l’élection du bureau définitif.
STC CASTELLUCCIU
Elections du jeudi 28 Mai du Bureau de Section Castellucciu
« Vous sentez vous coupables ?
Quelle est donc cette méthode que de vouloir nous instiller la peur, et pis encore de nous inonder d’une culpabilité, qui ferait de nous tous, agents de l’hôpital de Castellucciu, les grands coupables d’un déficit, qui s’est accentué, pour sa plus grande part, du fait du désengagement progressif de l’Etat :
•Aucune aide directe à l’investissement pour tous les travaux de restructuration que nous avons engagés,
•Passage des IDE du cadre B au cadre A, qui a engendré une augmentation de salaire (dérisoire !!! pour chacun d’entre vous, mais importante pour sa masse globale, et qui n’a pas été abondée par l’Etat, alors qu’il s’agit d’un décret d’application ?)
•Dans le même registre, augmentation des charges patronales (aucune aide ???)
•Molécules onéreuses, qui n’ont été remboursées qu’à hauteur de 60% ??? devrions-nous ne plus traiter les 40% restants de nos patients ?
•Le déficit de l’oncologie, inéluctable (sauf à provoquer de nouveaux cancers, pour faire du chiffre !!!) dont l’activité avait été classée grâce à l’une de nos grèves en MIG, qui oblige l’Etat à couvrir la différence (en 2014 ce dernier, n’a tenu son engagement qu’à hauteur de 70% ?),
•Le laboratoire de Toxicologie, qui a été, du fait de l’insularité (excusez nous d’être corses, et donc insulaires !) régulièrement déficitaire (d’environ 450 000 euros par an) et dont l’ARS nous a contraint à supporter seuls le déficit ?
•Dans un hôpital psychiatrique sanctionner les effectifs revient à sacrifier ce qui reste d’humanité dans nos prises en charge, par l’effort consenti ces dernières années avec une décélération de l’embauche (seulement 1.3% en 2014)….Les patients en attente de prise en charge psychologique augmentent de jour en jour en extra hospitalier, quant à l’intra hospitalier la pénurie d’activités de médiation et de prise en charge psychothérapiques nuit à l’efficience des hospitalisations.Notre métier est suffisamment difficile pour qu’en plus du gel du point d’indice que nous avons subi, nous ne soyons pas obligés de l’exercer dans des conditions qu’on nous promet déplorables (réduction des effectifs de 20 emplois 2015, 2016 / perte de 10 RTT au cours de ces 2 mêmes années, donc à nouveau pertes d’emplois…)
Nous sommes presque satisfaits que sur ce seul dernier point, nos anciens camarades, semblent vouloir nous rejoindre, car ce n’était pas les propositions qu’ils vous faisaient il y a à peine quelques jours (don de 5 RTT par agent, et nouveau planning soignant : 4/2 – 4/2 – 5/2 , non remplacement des départs en retraite).
Nous, nous n’acceptons pas de déposer les armes alors même que la lutte n’est pas encore engagée, sauf à ne plus s’appeler STC , car notre rôle n’est pas de cogérer, mais bien d’opposer un contre pouvoir, à toutes les tentatives de mise à mort de notre établissement.
Pour notre part, nous n’accepterons jamais que l’on nous fasse supporter la responsabilité des carences de gestion de la tutelle, et à ce titre la culpabilité, tout comme la peur que veulent vous transmettre nos anciens camarades. Nous voulons, nous, apporter un discours de soignants.
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