A l’heure de la “fin des idéologies” dont les chiens de garde de l’information officielle nous inculquent « l’inéluctabilité » à marche forcée, pour prôner la primauté de la “loi du marché” et de la finance, surfant sur la mondialisation de l’économie (et des esprits), quelques rappels basiques (non exhaustifs et sûrement incomplets) de certains concepts qui ont animé nos riches débats des années 70-80.
Aux gens de ma génération, tous ces concepts rappelleront combien ce passé “intellectuel” était alors riche et enrichissant en cuntrasti et débats de tous ordres, entre-nous et au sein de nos divers mouvements corses, et combien le jonglage permanent entre toutes ces théories a permis à notre lutte de se développer et de s’enraciner, contribuant grandement à ce que d’aucuns appellent “la victoire de nos idées” aujourd’hui. Mais ils s’adressent aussi et surtout aux jeunes s’intéressant à la vie publique et désireux de se former un peu plus politiquement (en les approfondissant par d’autres lectures et recherches) s’ils aspirent à se forger une solide conscience militante… car la politisation est et reste toujours l’arme la plus efficace de tout militant, demeurant essentielle dans toute lutte d’émancipation.
Notions succinctes
L’impérialisme est une stratégie, une manière ou une doctrine politique de conquête, visant la formation d’un empire, ou de domination. Ce terme est parfois employé pour désigner plus particulièrement le néo-colonialisme. Par extension, « impérialisme » désigne tout rapport de domination établi par une nation ou une confédération sur un autre pays.
Le colonialisme est une doctrine ou une idéologie justifiant la colonisation entendue comme l’extension de la souveraineté d’un État étranger sur des territoires situés en dehors de ses frontières nationales. La notion intellectuelle du colonialisme est cependant souvent confondue avec la pratique même de la colonisation étant donné que l’extension de sa souveraineté par un État implique dans les deux cas la domination politique et l’exploitation économique du territoire annexé.
Le néocolonialisme décrit une politique impérialiste propre aux anciennes puissances coloniales vis-à-vis de leurs anciennes colonies. Le néocolonialisme est un terme employé pour décrire certaines opérations économiques au niveau international qui auraient des similitudes avec le colonialisme traditionnel entre les XVIe et XIXe siècles. Le néocolonialisme est le contrôle d’autres nations par des moyens indirects : en lieu et place d’un contrôle direct, militaire et politique, les puissances néocolonialistes utilisent des politiques commerciales, économiques, financières et culturelles afin de dominer des pays moins puissants. Ceux qui défendent ce concept prétendent que ceci revient à contrôler de facto les nations visées (voir la théorie de la dépendance)
Le marxisme est un courant politique se réclamant des idées de Karl Marx (et dans une moindre mesure de Friedrich Engels). Politiquement, le marxisme repose sur l’analyse de l’histoire et la participation au mouvement réel de la lutte des classes, pour l’abolition du capitalisme. Karl Marx considérait en effet que « l’émancipation des travailleurs doit être l’œuvre des travailleurs eux-mêmes »
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