La rude Ecosse, sous la conduite d’une femme déterminée, Melle Sturgeon, a entamé la dernière marche vers la liberté, après des décennies de luttes incessantes contre l’Etat-Nation, l’Angleterre- archétype avec la France d’une démocratie autoritaire, ayant construit sa domination par les armes, niveleuse des spécificités et gardant la nostalgie de l’Empire.
Le résultat est éloquent ; 56 députés sur 59 ont opté pour le SNP – créé en 1934-, parti de l’indépendance, au détriment essentiellement du Labour. Ayant été, avec d’autres, parmi les créateurs, en 1981, de l’Alliance Libre Européenne, à l’Hôtel Alivi, à Pietranera -Haute Corse- nous sommes solidaires de cette lutte démocratique et pacifique.
En 1997, Tony Blair a créé le Parlement écossais et depuis, la progression a été constante ; le SNP avait une majorité d’absolue au Parlement d’Edimbourg depuis 2011 ; l’échec du référendum pour l’indépendance le 18 septembre 2014 portait en germe la victoire d’aujourd’hui. Madame Sturgeon est une europhile convaincue et attend patiemment le référendum promis par Mr Cameron pour poser à nouveau, avec force et pertinence, la question de l’indépendance de son Pays.
Il existe en Europe des phares de cette lutte d’émancipation : la Catalogne, l’Ecosse ; 300 Millions d’Européens vivent dans le régionalisme ou dans le fédéralisme politiques ; il existe plus de cinquante Statuts d’Autonomie.
La France, avec le Royaume Uni, reste de dernier exemple de système autoritaire qui chutera inévitablement, après de nouvelles luttes ici, indispensables et prochaines, pour arracher le droit à la vie du peuple corse, par l’exercice de son droit à l’autodétermination
Chjama naziunale