C’est une longue quête, un long combat pour la vérité. Depuis 43 ans, les familles des victimes réclament, en vain, la réouverture de l’enquête sur le crash de la caravelle Ajaccio-Nice qui s’est abîmée en mer, le 11 septembre 1968, au large de Cap-d’Antibes. Selon la thèse officielle, cette tragédie, qui a fait 95 morts, est due, selon l’Aviation civile à un départ de feu dans l’avion d’Air France, suivi d’une perte de contrôle fatale. Alors que l’information judiciaire a été close par un non-lieu en juin 1973 et les faits ont été prescrits en mai 1983, les familles ont porté plainte le 30 septembre dernier pour « soustraction de preuves ».
L’association des familles des victimes avait déjà déposé une plainte, à Nice, le 7 septembre 2006, pour « homicide involontaire »contre le ministère de la Défense.
Le dossier avait été classé sans suite en février 2007 par le procureur Eric de Montgolfier au motif que « les faits sont prescrits. Il n’est pas possible de rouvrir le dossier d’un point de vue judiciaire ».
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