Deux ans de prison, avec tout ce que cela comporte de privation, notamment pour un jeune de 21 ans comme Nicolas Battini éloigné de sa famille et de sa terre, patriote engagé et sincère.
Dans cette affaire Stefanu Tomasini, la vingtaine également est aussi emprisonné depuis 2 ans loin de chez lui, de sa famille.
2 ans, c’est aussi le temps qu’un troisième jeune, GMV a déjà passé en cavale, recherché dans cette affaire.
Trois jeunes qui subissent la répression coloniale dans une affaire de « tentative d’attentat » contre une « sous-préfecture ». Trois jeunes qui sont victimes d’une vengeance d’Etat, d’une répression coloniale, et d’acharnement politico-judiciaire depuis deux ans.
Un processus politique, qui depuis deux ans, ne cesse d’apporter des preuves d’une volonté d’une paix en corse via une voie politique. Des investissements à l’Assemblée de Corse, par le mouvement national, l’abandon de la lutte armée en juin 2014 par le principal mouvement clandestin le FLNC UC.
Deux ans, d’une répression tout’azimut contre les militants de la Ghjuventù Indipendentista, mais pas que, contre ceux qui aujourd’hui portent le processus de paix au sein des structures coloniales, les militants de Corsica Libera.
Deux ans de revendication du rapprochement de tous les prisonniers politiques, et depuis peu de l’amnistie totale de ceux- ci.
Deux ans de tracas supplémentaires pour toutes les familles qui subissent toutes ces peines, l’incarcération d’un proche, loin de chez lui, sans parler du coût financier et moral dans ce processus répressif colonial.
Deux ans, pour une famille c’est long, pour un patriote incarcéré tout autant.
Il est plus que jamais vital de se mobiliser pour une voie politique, afin que ses familles puissent retrouver les leurs…
Jean ROSSI (C&C)
Voici la vidéo de l’intervention de sa maman lors du rassemblement de Bastia de cette semaine.
Intervention de la mère de Nicolas Battini au… par Ribombu2b
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