(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – On a la lettre, on a la preuve, on a l’autorisation de la C.R.E! La phrase est de Ségolène Royal et elle vaut son pesant d’or pour tous les opposants aux centrales au fioul de Corse, et ils sont nombreux.
Certes, le gaz ne sera pas là demain matin mais il semble bien que cette fois ci on voit réellement le bout du tunnel qui s’ouvre sur la fin d’une spécificité quasiment îlienne: des centrales de production d’électricité fonctionnant au fioul lourd. Ce sera donc l’élément phare de la visite de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie; le gaz naturel sera le carburant effectivement retenu pour faire fonctionner les deux centrales de Corse. Ségolène Royal a été un peu moins à l’aise à l’occasion des questions posées par les deux groupes nationalistes.
A deux voix, celle de Jean-Guy Talamoni puis celle de Jean-Christophe Angelini, ils ont interpellé la représentante du gouvernement, après avoir évoqué la grève de la faim des jeunes de Corte, sur un plan général et plus politique. Encore échaudés par le voyage à Paris ils ont évoqué la co-officialité de la langue, le statut de résident, le statut fiscal ou encore une révision constitutionnelle qui intégrerait une nouvelle architecture institutionnelle. La réponse de la ministre a été plutôt brève et évasive. Une réponse qui bien entendu n’a pas du tout satisfait Jean-Christophe Angelini qui pour l’occasion parle au nom des deux courant nationalistes.
Ecoutez Jean-Christophe Angelini