(Unità Naziunale Publié le 25 juin à 16h41) Ce 19 juin, se tenait au tribunal correctionnel d’Aiacciu le procès de Marc Clément, ancien prisonnier politique poursuivi pour non-respect des contraintes liées au FIJAIT.
Marc a été condamné à une amende et à se soumettre aux conditions de celui-ci sous peine de nouvelles poursuites, marc va évidemment faire appel de cette décision.
Ce jugement inique intervenait avant le procès de Paris, au cours duquel une brèche dans le discours officiel de l’état semble avoir été ouverte. En effet selon l’avocate générale, Maryvonne Caillibotte :
« les poursuites que nous faisons contre l’islamisme radical et les procès que nous couvrons contre les djihadistes nous oblige à relativiser. Il n’y a pas de djihadistes dans cette salle ni de volonté d’extermination «
Pour la première fois, un magistrat français refuse de « faire l’amalgame » entre patriotes corses et terroristes islamistes. Le bon sens pourrait enfin prévaloir et l’on peut espérer que dans cette optique, les mesures de surveillance draconiennes telles que le FIJAIT prises contre les islamistes après leur sortie de prison soient désormais épargnées aux anciens prisonniers politiques corses. Cette mesure de simple justice constituerait un signe d’une réelle volonté d’apaisement émis par l’état français, quatre ans après la décision unilatérale du FLNC de mettre un terme définitif à la lutte armée. Ce qui pour l’instant n’est pas le cas au vu des trois remises en détention du dernier procès et le refus de rapprochement et levé de DPS de deux prisonniers politiques.
Au côté de Marc et de tous les autres anciens prisonniers politiques, Sulidarità poursuivra ce combat spécifique s’inscrivant dans celui, global, de l’amnistie.
Associu Sulidarità