(Unità Naziunale Publié le 25 juin 2018) La répression ou bien ce qu’il en reste, n’est plus aussi visible qu’elle le fut, il y a encore 5 ans. Ni même aussi virulente, au point de nous mobiliser chaque lundi et mardi de la semaine dans la vie réelle.
Aujourd’hui la répression est plus insidieuse, elle se situe non pas dans les interpellations à répétition, mais dans tous les autres domaines qui en découlent. Mises en examen qui durent dans le temps, inscriptions au Fijait, amendes, rapprochements alibis ou pas, refus de libérations conditionnelles, refus de levée de DPS, interdiction de voir ses proches…
Les mobilisations sont aujourd’hui quasiment virtuelles, à travers une multitude de communiqués, et de positionnements sur les réseaux sociaux. « Nous exigeons, nous n’accepterons pas »…
En attendant la répression, elle, reste réelle, palpable pour ceux qui la subissent.
Deux prisonniers politiques, condamnés à Perpétuité ont demandé dans une lettre ouverte le soutien du peuple corse, pour faire respecter leurs droits. 19 ans d’exil, des demandes de rapprochements et de levée de DPS refusées à la pelle.
Un troisième DPS, prisonnier politique, condamné à perpétuité, en exil carcéral depuis 15 ans, attend lui aussi un éventuel rapprochement familial qui visiblement ne viendra pas.
La vengeance d’Etat est portée au plus haut du gouvernement
Les avocats de trois « nouveaux » prisonniers politiques vont demander rapidement le rapprochement en Corse. Libérés et assignés en Corse, ils avaient comparus libre au procès… La justice a décidé de les punir pour ne pas avoir fait amende honorable au procès et avoir tenue une posture politique.
Un libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique, en exil imposé sur paris, en france, a une interdiction de voir sa femme et ses amis depuis son incarcération ainsi que l’interdiction formelle se rendre sur sa terre. Sa femme est mise en examen elle aussi… son frère, militant Corsica Libera, est témoin assisté. #Procès
Des militants de Corsica Libera sont toujours « mis en examen » ou « témoin assisté », dans différentes affaires « Sdat et manifestation », dans l’attente d’un procès éventuel ou pas.
Un Maire de Corse du Sud attend sa convocation par la justice pour avoir assister à une manifestation. Comprendre pour l’Etat lors de sa mise en examen en 2014 : « violences volontaires n’ayant pas entraîné d’ITT envers des dépositaires de l’autorité publique » et « refus de se soumettre à un prélèvement biologique » (décembre 2014) #Procès
Un ancien bâtonnier est mis en examen depuis 2014, pour « Association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». #Procès
La présidente de Sulidarità poursuivie pour « recel de malfaiteur en lien avec une entreprise terroriste ». Traduire « apporter un soutien à une personne en difficulté » doit pointer tous les 1er de chaque mois dans l’attente de son procès aux assises. #Procès
Une ancienne prisonnière politique, maman d’un prisonnier politique, est poursuivie pour manifestation… #Procès
Libérés ou prisonniers attendent un procès. D’autres sont conditionnables mais pas libérés. Ils devront attendre la « fin de peine », comme c’est quasiment toujours le cas depuis des années.
Un ancien prisonnier politique est toujours en conditionnelle jusqu’au 31 octobre 2019 mais laissé en liberté depuis septembre 2016.
Refus de permission pour un jeune prisonnier politique de se rendre à l’enterrement de l’un des siens, son arrière grand-mère.
Un recherché, toujours dans le viseur de la répression.
Des anciens prisonniers politiques, une soixantaine, sont fichés FIJAIT, et pour certains ils doivent payer des amendes exorbitantes, voire sont poursuivies pour les deux.
Un ancien prisonnier politique passe en procès tous les 3 mois ou presque pour refus d’inscription au FIJAIT décidé par un procureur au début puis confirmé par un juge au final. #Procès
En septembre prochain sont convoqués devant un juge trois anciens prisonniers politiques pour le refus d’inscription au FIJAIT. #Procès
Pour avoir fait un bombage, trois militants de Core In Fronte, dont un ancien prisonnier politique et un ancien élu à l’assemblée de Corse, ont déjà été entendus par l’armée française. D’autres auditions, pour « tags en réunion » pourraient avoir lieu. #Procès?
Après un message facebook, un cadre de Corsica Libera sera en procès en septembre. #Procès
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Un jeune Cortenais de 15 ans est passé en procès ce mois ci, pour avoir assisté à un rassemblement de soutien à un patriote, et après son tabassage en règle par les forces d’occupations. 100 euro d’amende et un stage de citoyenneté. #Procès
Pour différentes affaires, des jeunes corses, sont poursuivis au même titre que la répression politique, avec le même acharnement et les mêmes outils répressifs.
Sans compter ce qu’on ne sait pas. De ceux qui, en silence, subissent la répression ou les conséquences de celle-ci. Comme les familles impactées directement par cette répression.
Aujourd’hui l’anti-répressif, outil de la Lutte de Libération Nationale, comme hier, est plus que présent pour défendre toutes les victimes de la répression.
Trois structures principales :
L’Associu Sulidarità depuis sa création en 1999
Aiutu Paisanu depuis sa création en 2013
Patriotti depuis sa création en 2018
De 1998 à 2000 s’est mis en place le Comité Anti Répression qui réunissait l’ensemble de l’anti Répressif sur le terrain réel. Pour ne faire qu’un en 2001.
Unità Naziunale, A Pace, Avà ! Soluzione Pulitica !