Chaque jour, l’actualité confirme la fracture irrémédiable qui se creuse entre la Corse et Paris. De Matignon au Stade de France, des prisons aux tribunaux, on nous méprise, on nous détruit.
– Les lois que nos élus ont voté pour la survie de notre peuple ne sont pas acceptées ni appliquées (co-officialité, statut de résident, statut fiscal) : la démocratie en Corse n’existe pas.
– Nos prisonniers politiques, malgré la démilitarisation du FLNC, ne sont pas libérés, comme c’est le cas dans chaque conflit de ce genre à travers le monde. La France n’accepte pas la paix.
– Nos jeunes continuent d’être interpellés, matraqués, condamnés pour des broutilles pendant que les assassins et les dealers dorment sur leurs deux oreilles. La justice en Corse n’existe pas.
– Jusqu’aux stades de football, nous sommes traités avec le plus profond des mépris par les représentants de l’Etat. Nous sommes les parias de cette nation.
En résumé : la France refuse la paix, la démocratie et la justice pour notre pays. Quel est leur but ?
Avec la fin de la lutte armée, seule une solution politique démocratique est envisageable. Mais cette solution ne peut intervenir que si chaque corse, chaque citoyen conscient de cette situation décide de se mobiliser à nos côtés.
C’est pourquoi nous appelons chaque Corse à descendre dans la rue à Corte ce mercredi 22 avril aux côtés de la jeunesse, trop seule à se préoccuper de ces problèmes qui nous touchent tous et qui nous conduisent à une crise profonde et durable dont notre île ne ressortira pas indemne.
Salvemu u nostru paese, mubilizemuci per l’applicazione di e nostre lege vutate, per l’amnistia di i prigiuneri pulitichi, per l’arrestu di a repressione è per una situazione appaciata
MUBILIZEMUCI, PER A PACE !
PER UNA SULUZIONE PULITICA !
A nostra cuscenza hè Resistenza
Ghjuventù Indipendentista.