Nous avions déjà évoqué, lors de nos premières communications, les directives en matière de sécurité des autorités du football et de l’Etat quant à cette finale. Aujourd’hui le club n’a fait que confirmer ce que nous disions il y a quelques jours.
Nous devons prendre ces mesures adoptées comme une chance : une nouvelle fois, elles mettent en valeur la différence fondamentale existant entre eux et nous.
Par conséquent, le résultat est simple: nous leur montrerons l’unité indiscutable de ceux qui ne sauront agir comme des moutons, que ce soit sous la menace d’une matraque, d’une interdiction, d’une plainte ou d’une suspension injuste. Nous serons ce que nous avons toujours été, nous serons corses, nous serons bleus, nous serons accaniti.
Ils seront ainsi responsables de notre réaction d’hommes libres face à leurs incohérences et leurs caprices. Ils seront responsables de ce qui se passera en dehors du carré vert.
Ces mesures extravagantes ne sont qu’une comédie visant à protéger leur « club phare » et leurs mécènes.
Le PSG, d’abord, qui doit être chouchouté pour bien préparer son quart de finale contre Barcelone. Ensuite les quataris, ceux qui sont propriétaires de cette chaîne de télé et qui financent l’essentiel de la L1.
Ils nourrissent de fait les parasites du football moderne, ceux qui tentent de nous changer, de nous aseptiser.
Deux solutions s’offrent donc à nous : nous plier devant les corrompus de la ligue, devant les justiciers fous du commissariat de Bastia ou de la préfecture de Paris, devant ces politiques qui nous méprisent, devant les journalistes partisans anti corses.
Ou bien se nourrir de leur racisme et les affronter avec nos âmes, avec notre identité. Il est fini le temps de communiquer.
Samedi nous agirons, nous porterons nos tambours pour nous coordonner, nous porterons nos bâches pour nous exprimer, nous porterons notre langue corse pour la revendiquer, nous porterons nos hampes et nos drapeaux pour les agiter.
Chacun choisira sa place selon ses envies, et nous rentrerons tous, les coudes serrés, car c’est ainsi qu’ils ne pourront nous arrêter.
Faisons la fête, faisons notre fête. Ils ont beau tenter d’anéantir ce Peuple Corse, leurs tentatives resteront vaines si chacun d’entre nous décide de ne pas subir, de ne pas courber l’échine !
Notre seule chance de gagner est de porter ce qui est en nous, a nostr’anima e u nostr’amore!
BASTIA 1905