Le port de plaisance de Porto-Vecchio suscite des convoitises, mais aussi des désaccords. Alors qu’on vante d’un côté les atouts de son extension, d’autres dénoncent un manque de transparence. Charrue… Porto-Vecchio, troisième ville de Corse, n’a toujours pas de PLU. Mais on étudie l’extension de son port de plaisance. La plaisance fait rêver. Les yachts géants font saliver. A Porto-Vecchio, on verrait bien un port trois fois plus grand pour les accueillir en nombre. Alibi ? Le projet de l’extension du port de plaisance Porto Neo, d’une capacité actuelle de 380 anneaux, prévoit de passer à 850 postes.
Mais surtout d’étendre sa surface à quelque soixante-dix hectares. C’est en tout cas ce qu’envisage le maire. L’opposition, Portivechju Altrimenti, est favorable à « une extension et même à un pôle de plaisance qui rayonne en Méditerranée », souligne Jean-Pierre Ciabrini, conseiller municipal. A condition que Porto Neo soit réalisé en toute transparence. Ce qui ne semble pas être le cas. En effet, lors de la dernière réunion de pilotage, en juillet dernier, le dossier n’a jamais été transmis aux élus du conseil municipal. Et Jean-Pierre Ciabrini de qualifier la réunion de concertation publique « d’alibi ».
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