(Julien Pernici – Alta Frequernza) – Ce mercredi étaient jugées en appel deux affaires différentes concernant en tout six membres de la Ghjuventù Indipendentista devant la cour d’appel de Bastia.
Dans le cadre de la première affaire au sujet de l’occupation de la sous-préfecture de Corte en 2013, l’avocat général a requis deux mois avec sursis pour l’un des prévenus, et un mois avec sursis pour deux autres prévenus. Concernant l’autre affaire dite des tags en 2013 contre la gendarmerie de Borgu, un mois avec sursis a été requis à l’encontre de trois prévenus.Des appels qui ont concerné principalement le refus de prélèvements d’ADN. La décision a été mise en délibéré au 8 avril.
(Corse matin) Il aura fallu une grande partie de l’après-midi d’hier, devant la cour d’appel de Bastia pour revenir sur les faits qui avaient émaillé la journée du 4 avril 2013, à Corte et les événements qui avaient suivi, le lendemain au camp militaire de Borgo.
Six étudiants ou désormais jeunes actifs mais tous membres du syndicat Ghjuventu Indipendentista étaient appelés à répondre de faits de dégradations, d’outrages en réunion, de refus de prélèvement ADN et d’attroupement avec arme. Dans la salle, de nombreuses personnes étaient venues les soutenir, à l’image de Jean-Guy Talamoni ou de responsables de l’université de Corse.
(Corse Net Infos) Un an après la quasi-relaxe de 10 militants d’A Ghjuventù Indipendentista pour différents chefs d’inculpation : occupation de la sous préfecture de Corte, dégradations ou refus de prélèvement ADN… s’est tenu, mercredi après-midi, à Bastia, le procès en appel demandé par le Parquet pour six d’entre-eux. Une audience Bis repetita que les étudiants ont transformé en tribune politique. Le Parquet, pour qui les faits sont avérés, a requis des peines plus lourdes qu’en 1ère instance : de 1 à 3 mois d’emprisonnement avec sursis. L’arrêt a été mis en délibéré le 8 avril.
(France3Corse) Les jeunes gens avaient été relaxés ou condamnés à des peines de un mois de prison avec sursis en première instance par le tribunal correctionnel de Bastia le 12 février 2014, mais le ministère public avait fait appel. L’avocat général a requis, devant la cour d’appel, des peines de un mois avec sursis pour cinq militants et trois mois avec sursis pour un dirigeant de l’organisation.Les six hommes poursuivis pour outrages, rébellion, dégradations et refus de prélèvements d’ADN ont dénoncé à l’audience « l’acharnement de l’Etat contre eux ». Ils avaient occupé la sous-préfecture de Corte, le 4 avril 2013, pour demander l’application par l’Etat des réformes votées par l’Assemblée de Corse (fiscalité, langue, réforme institutionnelle) se heurtant aux forces de sécurité qui les avaient délogés.
#Corse Prison avec sursis requise contre 6… par antofpcl