Une fois n’est pas coutume, nous ne pouvons qu’approuver la récente affirmation du premier magistrat de la commune: « Porto -Vecchio a toutes les caractéristiques pour être une ville – canton. Elle est à la fois rurale, urbaine, littoral et montagne ».
Les élections cantonales de mars 2015 consacrent un inique découpage qui scinde la commune en deux : La partie sud se rattachant à Bunifaziu, l’autre partie s’accolant à Sulinzara… Des élections qui plus est sans véritable importance dans le contexte actuel d’autant plus qu’elles symbolisent un système archaïque que pour notre part nous avons toujours combattu.
Ce n’est donc pas sans bien-fondé que le « P.C.F-F.G » décrie ce découpage. Il évoque – avec raison – un « charcutage éhonté ». Et de poser cette question : » Est ce moderne de trancher à la hache sans concertation ? » Le « P.C.F. – F.G » appelle donc au vote blanc, rappelant ainsi que le vote est un droit chèrement acquis.
Position presque identique pour « Inseme pa’ a Corsica » de l’extrême sud qui rappelle que « le redécoupage des cantons, imposé à la hâte, a coupé Porto Vecchio en deux, et pour un mandat qui risque de ne pas dépasser deux ans ». « Inseme » précise également que l’électorat est « majeur, vacciné et surtout libre ». Et de donner rendez-vous aux prochaines élections territoriales.
Attitude plus paradoxale pour « Portivechju Altrimenti » qui part placée auprès de la conseillère municipale de Figari Julie Giuseppi dans le canton dit « sud » et qui positionne des candidats dans l’autre canton.
Dans ce dernier, c’est notre candidat aux dernière municipales, Micheli Giraschi (également membre de l’exécutif de Corsica Libera) qui, aux cotés de karina Halewa, et dans le prolongement de la démarche communale de « U Riacquistu di Portivecchju » entend faire valoir un certain nombre de revendications sociales économiques et culturelles, en situant comme principaux acteurs et bénéficiaires les porto6vecchiais.
A l’évidence, sur la commune ;amputée,de Portivecchju, comme sur le reste de la Corse d’ailleurs, les nationalistes entendent occuper un espace qu’ils estiment certes représentatif d’un fonctionnement qu’ils rejettent et d’une institution qu’ils ne veulent plus. pour autant ils affrontent ce système sur son propre camp en entendant développer un discours d’alternance.
Quant à la droite libérale, Georges Mela pour le « Sud » et Jean Jacques Panunzi pour la partie « nord », respectivement associés à Laurence Mallaroni et à Jeanine Ciabrini, partent dans l’esprit de – forte – reconquête qui la caractérise depuis quelques mois. Georges Mela a d’ailleurs rappelé que le découpage communal était le fruit de la gauche au pouvoir…
Si à l’évidence ces élections marquent bien des limites, particulièrement pour notre quotidien, il n’en faut pas moins réaffirmer la globalité et la complémentarité des luttes et soutenir les démarches patriotiques, essentiellement, à l’échelle de notre commune celle incarnée par Micheli Giraschi.
CUNTINUEMU A MARCHJA NANT’A A STRADA PÀ L’AVVENA !!!
VUTEMU E FEMU VUTA A MICHELI GIRASCHI E KARINA HALEWA !!!