Impensable il y a quelques années encore, la Haute Assemblée toujours acquise à la droite depuis le début de la Ve République en 1958, pourrait basculer à gauche.
Alors que cette élection se prépare dans une relative indifférence, oubliant sans doute que le président du Sénat peut être appelé à devenir président de la République par intérim en cas de décès ou d’incapacité du chef de l’État, voir le Sénat tomber dans l’escarcelle de la gauche, à huit mois de la présidentielle, pourrait être un mauvais présage pour Nicolas Sarkozy et sans doute un premier pas vers l’alternance pour la gauche.
« Mystérieuse alchimie »
Mathématiquement, rien n’est impossible : pour prendre le Sénat, la gauche doit impérativement conquérir vingt-deux nouveaux sièges. Ce n’est pas grand-chose direz-vous, avec tous les sièges et majorités que la gauche a engrangés ces dernières années en battant régulièrement la droite aux élections municipales, régionales et cantonales. Mais c’est sans compter sur la complexité d’une élection sénatoriale qui ne ressemble à aucune autre.
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