(CORSE NET INFOS) Comme son leader, Gilles Simeoni, l’avait annoncé trois jours après la venue en Corse de Bernard Cazeneuve et Marylise Lebranchu, le mouvement nationaliste modéré d’Inseme per a Corsica se met en ordre de marche. Toute la journée de dimanche à Corte, le bureau exécutif a réuni les représentants des territoires et des adhérents pour analyser, ensemble, la situation politique de l’île et ses perspectives et travailler sur la restructuration d’Inseme, sur les moyens de renforcer sa présence sur le terrain, tout en s’ouvrant aux acteurs de la société civile. En même temps, il entend structurer la plateforme, Femu a Corsica, dont il fait partie, en vue des prochaines élections territoriales. Explications, pour Corse Net Infos, de Jean-Félix Acquaviva, porte-parole d’Inseme per a Corsica.
– Laurent Marcangeli a lancé un appel vers Gilles Simeoni en vue d’une possible alliance pour les Territoriales. Comment réagissez-vous ?
– Pourquoi pas ! A droite, au-delà de Mr Marcangeli, d’autres personnes parlent d’autonomie. Les lignes bougent ! Notre philosophie est claire. Nous avons été les premiers à dire qu’il fallait une convergence de forces pour gouverner la Corse. Seulement, elle ne peut se faire au détriment des questions fondamentales qui se posent dans ce pays depuis 40 ans, ni au détriment des pratiques démocratiques. Sur ces bases-là, Bastia est un exemple de réussite. Ensuite, il faut cheminer ensemble comme dans tous les mariages. Nous ne rechignons pas à le faire, ailleurs, avec des forces de droite et de gauche. Mais, je le répète, nous voulons des gages tant sur le fond que sur la gouvernance. Certains systèmes se réclament des changements de fond, mais restent très obscurs au niveau de la gestion des collectivités, notamment de la CTC. Nous n’acceptons ni dérives, ni gaspillage de fonds publics, ni assistanat, ni clientélisme. Notre volonté est d’être le moteur du changement, mais nous devons être clair sur le contrat de gouvernance et vis-à-vis des Corses.
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