Les finances de milliers de collectivités locales françaises seraient aujourd’hui fortement pénalisées par les emprunts dits « toxiques », souscrits auprès de la banque Dexia. Selon nos confrères du journal Libération,plus de 25 milliards d’euros auraient ainsi été distribués entre 1999 et 2009. Et la Corse n’y a pas échappé.
À l’image tout d’abord de la collectivité territoriale dont la dette s’élève environ à 285 ME, dont deux emprunts conclus en 2007 chez Dexia de l’ordre de 50 ME. Autre exemple, celui du conseil général de Haute-Corse : au milieu des années 2000, près de 40 ME ont été empruntés. Une somme qui représente à elle seule le… tiers de la dette qui se chiffre à 120 ME.
« Dexia, un bon père de famille »
Comment les collectivités ont-elles pu répondre à de telles offres ? « Au départ, on nous présentait cela comme un produit formidable avec des taux d’intérêt très bas. Cependant, ils sont assis et calculés sur la base d’indices susceptibles de changer au fil du temps, à l’image du franc suisse, du yen ou du dollar »,expliquent les services du conseil général. Si les cours de ces monnaies varient par rapport à l’euro, les taux s’ajustent ou pire s’envolent. C’est ainsi que des communes ont pu emprunter de l’argent à 2,5 % puis voire le montant de leurs remboursements majoré jusqu’à 10 %.
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