François Santoni, étudiant, militant de Corsica Libera et de Ghjuventù Indipendentista a donné son analyse sur les derniers événements lors du débat « vivre ensemble » en place publique organisé par Corse Matin et RCFM enregistré au sein de l’Università di Corsica.
« En corse, le problème ne vient pas que de la communauté maghrébine, loin de là. Quand je vois que dans une école bilingue, il y a des fils de gendarmes et que ces gendarmes ne veulent pas que leurs enfants apprennent le corse, pour moi il y a un problème de vivre ensemble. Quand je vois qu’une conseillère municipale (Josepha Giacometti d’Aiacciu Cità Corsa, Corsica Libera NDRL) se fait huer parce qu’elle s’exprime en corse dans un conseil municipal, je pense qu’il y a un problème de vivre ensemble. Il y a un travail à faire au niveau des associations, mais à mon sens, le choix est surtout politique. Le vivre ensemble, c’est aussi des choix d’urbanisme et sociaux. Il faut redonner l’espoir et des perspectives à la jeunesse en général. Pour avancer, il faut créer une alternative en dehors du système d’intégration et social Français »