Le STC, qui est en nombre de voix et d’élus, la deuxième Organisation Syndicale de la SNCM, qui part ailleurs, a depuis toujours, dans ce secteur d’activité, démontré qu’il savait être un Syndicat de terrain, mais pour autant également, un Syndicat responsable, privilégiant le dialogue au conflit. Dans cet esprit, nous avons demandé par écrit, audience auprès de Monsieur le Premier Ministre, Manuel Valls lors de son passage dans les Bouches du Rhône les 9 et 10 février 2015.
Dans ce courrier, notre Organisation Syndicale précisait : « Nous pensons et ce au regard de la situation de la SNCM, qu’il est important de créer les voies et les moyens d’un dialogue serein, franc et apaisé, entre les partenaires sociaux et l’Exécutif politique ».
Cette phrase démontre s’il en était besoin, notre volonté inébranlable de chercher à convaincre et non à contraindre.
Rencontrer Manuel Valls ou son entourage, au titre comme nous le formulons par écrit de l’Exécutif politique, nous semblait essentiel sur un sujet tel que celui de la Compagnie, qui n’est autre qu’éminemment politique.
A cette demande, le Gouvernement par le biais des services de l’intérieur, a émis le 9 février 2015 pour réponse : « Compte tenu de l’agenda de M. le Premier Ministre votre demande d’audience n’a pu être prise en compte ».
Personne ici ne doute du calendrier du Premier Ministre, d’autant plus dans un contexte qui est celui de sa visite à Marseille, pour autant, nous constatons que celui-ci a chargé en son nom, et donc au nom de l’Exécutif, ses proches collaborateurs, d’organiser une rencontre ce matin, le 10 février 2015, en Préfecture de Marseille, avec toutes les autres Organisations Syndicales de la SNCM.
Autrement dit, ce Gouvernement décide sciemment sur ce dossier brûlant, d’entendre tous les partenaires sociaux, sauf ceux qui peuvent se prévaloir au regarde de leur histoire, d’être en plus de la voix des salariés, celle de la Corse et des Corses.
Nous demandons au Gouvernement de prendre la pleine mesure de ses actes, et de tenir compte de la réalité qui s’impose à lui, réalité dont le STC fait indéniablement partie et ce, au regard de sa représentativité inaliénable.
STC MARINARI