« J’étais frustré… » On a du mal à imaginer ces mots sortant de la bouche de Jamel Debbouze. Actuellement en vacances au Domaine de Murtoli avec sa femme, Mélissa Theuriaut et le petit Léon, à quelques jours d’accueillir une petite sœur, le comique enchaîne aussi les succès professionnels. Son premier festival au Maroc, Le Marrakech du rire, diffusé jeudi dernier, sur M6, sa nouvelle attache télévisuelle, a rassemblé 12% des téléspectateurs face au débat des primaires socialistes qui trustait les parts de marché… Une tournée, une première réalisation d’un film d’animation, un tournage, des prises de position politique (1)… Largement de quoi alimenter les multiples interviews données ces dernières semaines… Et pourtant, le comique était privé de son envie de parler de la Corse pour laquelle il a eu un vrai coup de cœur il y a dix ans.
Décemment, on ne pouvait le laisser dans un tel désappointement… Ni nous priver d’une rencontre, in situ, au domaine de Paul Canarelli. Les jeunes insulaires ne nous l’auraient d’ailleurs pas pardonné. Eux, qui sont encore en ébullition d’avoir croisé le comédien et sa famille à Sartène ou Porto-Vecchio et d’avoir décroché avec facilité et le sourire en plus, photos et autres autographes…
Un échange en toute simplicité au cours duquel les questions n’étaient pas à sens unique, avec un Jamel Debbouze, très curieux de mieux connaître la vie insulaire…
« Avec cette île j’ai pris perpète »
« J’ai débarqué pour la première fois en Corse il y a dix ans pour une soirée avec DJ Abdel à Porto-Vecchio. Et là, j’ai pris perpète… J’ai eu la chance de me retrouver à la table de Paul Canarelli, et par la suite de découvrir le domaine de Murtoli… Aujourd’hui impossible d’imaginer une année sans venir. Peut-être parce que l’état d’esprit des Corses me rappelle ce que je peux ressentir au Maroc. Il y a des valeurs méditerranéennes : l’importance de la famille, de la solidarité…Quand je vis ici, ça me fait penser au bled… »
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