(CorseMatin) Menacée par l’érosion, la côte orientale doit sauver ses plages si elle veut maintenir son économie. Hier, le président du comité économique et social européen s’est rendu sur place pour constater l’état d’urgence
Moriani, l’une des cités balnéaires de Corse les plus convoitées par les touristes. Avant-hier matin, la mer est calme. Et pourtant, les vagues viennent se briser à moins de trois mètres des premiers restaurants. De quoi nourrir les inquiétudes de leurs propriétaires.
« Cet établissement, mon grand-père l’avait fait construire dans les années 1930. Quand je l’ai repris il y a une quinzaine d’années, on avait quand même au moins trente ou quarante mètres de plage devant nous. Maintenant, à chaque début de saison, je me demande si je vais pouvoir ouvrir, raconte tristement Carole Biolchini, la patronne du Pasquale-Paoli, un restaurant, les pieds dans l’eau, situé en plein cœur de Moriani.