(CorseMatin) Ce dossier soulève « des questions de fond et de forme » selon le représentant de l’État qui livre aujourd’hui son éclairage sur les raisons qui l’ont conduit à demander la suspension du document
Depuis plusieurs mois, un bras de fer s’est engagé entre la municipalité de Rogliano et le préfet de Haute-Corse. Sur cette commune du nord de l’île, le plan local d’urbanisme a été en partie suspendu sur le secteur de la marine de Macinaggio.
Et même le POS, remis en application et jamais contesté jusqu’alors, est également remis en cause. Les élus sont dans l’impasse. La préfecture de Haute-Corse est quant à elle dans son droit. Interrogé dans notre édition du 9 janvier, Patrice Quilici, le maire de Rogliano, avait exprimé son incompréhension.
Avec aplomb et virulence, il avait lancé un message fort au représentant de l’État pour sortir très vite de cet imbroglio. Un appel entendu par Alain Rousseau, le préfet de Haute-Corse, qui a souhaité répondre aux mises en cause dont font l’objet les services de l’État concernant le traitement de ce PLU de Rogliano. Il livre aujourd’hui un nouvel éclairage